Réfractaires non-violents à la guerre d’Algérie
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La revue Alternatives non-violentes, n° 161, décembre 2011
Article mis en ligne le 31 janvier 2012
dernière modification le 10 juillet 2017

par A.B.

L’édito de François Vaillant

Note de lecture de Geneviève Coudrais

Le 3 juillet 2012, l’Algérie va fêter les cinquante ans de son indépendance. À cette occasion, le numéro 161 de la revue « Alternatives non-violente » revue trimestrielle d’études et de recherche sur la non-violence, a choisi pour thème : « Algérie, les violences d’une guerre, les chances d’une guérison ».

Sans prétendre rapporter et commenter cette guerre, ce numéro a pour objet de prévenir les oublis liés à la guerre d’Algérie qui foisonnent encore des deux côtés de la Méditerranée, notamment quant à ceux qui ont osé dire « non » à la guerre d’Algérie, insoumis, déserteurs, objecteurs de conscience, réfractaires. Parmi ceux-là, Christian Fiquet a contribué à ce numéro en traitant des « Réfractaires à la guerre d’Algérie avec l’Action civique non-violente » et il a été publié une « bonne page » du livre d’André Bernard « Etre anarchiste oblige » ( Lyon – Atelier de création libertaire – 2010), voir rubrique.

Il est, en outre, traité de la violence de la colonisation ( par Michel Bethélémy de l’Association des anciens appelés en Algérie et leurs amis – 4ACG) , du refus par le Général Jacques de Bollardière de la torture, du drame d’Albert Camus face à la guerre et, à propos de la bataille d’Alger, de la rencontre entre Germaine Tillion et Yacef Saadi afin de mettre fin au cycle des vengeances.

Après l’indépendance, il est traité de la réconciliation en panne (par Daniel Dayot des 4ACG), des séquelles psychologiques chez les appelés (par Jacques INREP des 4ACG), de la liberté de la presse algérienne, antidote de la violence politique, de l’héritage empoisonné des essais nucléaires, de l’Appel à la reconnaissance par la France du crime de torture et de l’Algérie et les révolutions arabes.

François Vaillant conclut son éditorial en relevant que : « Ce n’est qu’en reconnaissant chacune leurs propres violences que la France et l’Algérie sauront construire un avenir fondé sur le respect mutuel, sans oublier toutefois que c’est la France qui a colonisé et qui fut la première à user de violence. »

Autant dire la richesse de ce numéro que nous ne pouvons que vous conseiller de lire !

Ce numéro est disponible (au prix de 12,50 €) à l’adresse suivante : ANV, Centre 308, 82 rue Jeanne d’Arc, 76000 Rouen.

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