Réfractaires non-violents à la guerre d’Algérie
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2008 : Dijon, Villefranche, Creuse, Paris, Mérindol
Quelques rencontres-débats
Article mis en ligne le 1er avril 2010
dernière modification le 14 juillet 2017

par A.B.

2008 Villefranche-de-Rouergue

Janvier 2008 : Ciné-débat avec les 4ACG et la FNACA

En premier plan : Robert Siméon
***

L’avis d’un des participants :
« Un consensus pour dire qu’à l’époque l’information ne circulait pas dans nos campagnes, et que la plupart des médias et organisations reprenaient les arguments officiels. Aujourd’hui, les jeunes de 18 à 25 ans ne connaissent pas, ou si peu, la guerre d’Algérie, et sont en demande d’information pour comprendre le mutisme de leurs grands-parents qui avaient participé à ce conflit. »

Visitez le site des 4ACG

Voir aussi le salon de la Villette (Paris)

2008 Dijon

« La non-violence fait son cinéma »

Le 18 mars 2008, le MAN (Mouvement pour une alternative non-violente) du Côte d’Or organisait, sous le titre, « La non-violence fait son cinéma », un cycle de projections avec débats (du 4 février au 18 mars).

On pouvait y voir :
 « Janade », marche non-violente en Inde,
 « Bil’in mon amour », résistance non-violente en Palestine,
 « La non-violence à l’école », avec Génération médiateurs,
 « Comme un seul homme », avec notre participation.

De bons contacts et de bonnes discussions malgré des conditions défavorables (lieu et horaires).

Juin 2008 : Bobines rebelles

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2008 Paris 11

Le 11 juin 2008, projection-débat en présence du réalisateur François Chouquet

Pour lire : cliquez dessus

Octobre 2008 : Mérindol

Pierre Sommermeyer, Anita et André Bernard participaient à un stage sur la désobéissance organisé par les groupes du Gard-Vaucluse de la Fédération anarchiste.

Devant une vingtaine de participants, Pierre a d’abord présenté l’expérience de Milgram. Ensuite ont été projetés deux DVD :
« Comme un seul homme » et une interview de Jo Pyronnet enregistrée après la fin de l’ACNV, en avril 1983.

La discussion s’engage. Voici quelques réflexions qui nous ont été communiquées par la suite .

Valérie

A propos de l’expérience de Milgram :

A l’origine de cette expérience la question que se posait le chercheur était : comment se fait-il que tant de gens aient participé à l’holocauste ?

Quels sont les mécanismes de l’obéissance systématique et de la passivité ? Question particulièrement pertinente aujourd’hui (exemple aux USA : des milliers de personnes expulsées de leur logement sans broncher, en France, la perte des acquis sociaux ne déclenche aucune mobilisation contestataire de masse).

L’aspect rétribution (l’annonce de recherche de candidats pour l’expérience de Milgram stipulait une rétribution de 4 dollars). Accepter un contrat de travail est déjà un acte de soumission. Le problème se pose de devoir (et de vouloir) gagner de l’argent.

Evoqué : la psychologie au service des DRH dans les moyennes et grandes entreprises, utilisée dans des jeux de rôles [...] à fin d’éliminer les inactifs et les moins performants.

Le double processus : foi rassurante dans le savant, l’expert, la science, le chef, etc. qui font autorité pour le bien commun, qui joue sur le complexe d’infériorité du « moins sachant » et, en même temps, le flatte en lui donnant un semblant de responsabilité, de participation au projet, à l’exécution d’une tâche. Les abus propres à une position de « sachant » devraient mener à contester l’autorité.

Mais se pose aussi le problème de l’autorité nécessaire dans la transmission du savoir, notamment dans l’éducation des enfants pour la prévention de dangers auxquels ils peuvent s’exposer par inconscience.

Un autre moteur de soumission : la croyance que l’on participe au progrès, au bien de l’humanité.

Le chantage affectif : « Si je n’acceptes pas, je suis nul(le), irresponsable, anti-social(e) (peur de l’isolement, de l’ostracisme), antiprogressiste, antipatriotique (si je ne vais pas au front), etc. »

La peur (voir un article sur l’utilisation faite de la peur dans Réfractions, n° 19).

La légitimité que l’on accorde à la loi.
Exemple des réquisitionnés lors des mouvements de grève, comme à Toulouse pour Météo France, mais les réquisitionnés acceptent aussi car des menaces pèsent sur eux (avancement ou promotion remis en cause, licenciement, mesures judiciaires.

Cela dépend du contexte, selon la gravité de la situation, de la solidarité existante ou non, des enjeux, etc.

Non, le contexte n’empêche pas : je désobéis ou pas, c’est un choix, mais effectivement cela renvoie au problème du refus ultra minoritaire, de la désobéissance isolée, qui est aller au casse-pipe, d’où la nécessité d’action collective, tout en restant vigilant par rapport aux mouvements collectifs autoritaires.

La pression sociale joue aussi, c’est-à-dire encore le contexte… Par exemple pendant la Seconde Guerre mondiale, le refus du STO était suffisamment soutenu socialement pour entraîner les maquis (qui bénéficiaient de l’aide de la population, ne serait-ce que pour le ravitaillement) alors que la sanction était beaucoup plus grave que pour les réquisitionnés des grèves actuelles.

Un facteur important dans la participation massive à la liquidation des juifs est l’atomisation des responsabilités, c’est-à-dire la bureaucratie : pas de prise directe avec la réalité,exécution de tâches « administratives » ou « techniques » dont on mesure moins les conséquences réelles.

L’ignorance.
L’ignorance des conséquences de nos actes et d’autres possibilités ou alternatives mais aussi une soumission volontaire à l’autorité par désintérêt, veulerie : c’est l’ignorance volontaire.

D’où l’importance de s’informer et d’avoir une analyse, de prendre du recul par rapport à ces différents pièges ; une analyse qui ne peut se faire qu’en discutant en groupe, à la fois pour démonter les mécanismes et pour trouver des solutions de luttes et d’autres possibles ensemble.
[...]

A propos de l’Action civique non violente (ACNV)

Le constat est fait de l’inefficacité des méthodes et stratégies actuelles classiques, de Seattle et des forums mondiaux aux grèves et aux actions syndicales. La complexité de notre société entraîne un sentiment d’impuissance que renforce ce constat. Le syndicalisme relaye l’Etat, sert de tampon. Les grèves sont maintenant un mouvement qui tourne sur lui-même comme la roue du hamster…

L’outil de la non-violence ne s’incère-t-il pas dans la normalisation, dans l’intégration par les organisations, syndicats, collectifs, groupes, des méthodes de l’Etat dites de négociations, hiérarchisées, planifiées, légales et, au final, être utilisé par l’Etat pour miter les mouvements sociaux en annihilant tout rapport de force ?

Non-violence, oui, mais connivence non (en réaction au film avec Jo Pyronnet et aux actions menées par l’ACNV prévues et expliquées aux forces de l’ordre). Mais notre rôle, en tant qu’anarchistes, est-il de chercher la confrontation, le rapport de force ? Y a-t-il une nécessité de la confrontation ?

Par contre, il y a une nécessité de la concertation des actions, c’est-à-dire d’établir des stratégies en fonction du but (en opposition avec les actions ponctuelles violentes de groupes éphémères type Black Bloc allemand ?).
[...]

L’action non violente existe avant le concept : boycott, grève, occupation d’usines, etc. Mais on ne peut pas ne pas relativiser quand même l’échec des actions violentes. Est-ce que « opposition à l’autorité » et « refus d’obéissance » sont de même valeur ?

Attention au manichéisme : le refus d’obéissance peut être aussi le refus de s’engager dans des actions violentes. L’action non violente ne signe pas forcément la lâcheté et elle n’est pas sans risque. Il y a des moments où l’on ne peut se battre parce que les forces adverses sont trop puissantes et que c’est parfois la survie qui est en jeu. Attention également à l’analyse a posteriori de l’histoire, à la mythification, au besoin de héros.

La résistance contre le nazisme n’a pas été seulement violente, armée : René Char a animé un maquis dans le Vaucluse en plaçant toujours au centre des réflexions la question des actions non violentes, comment se battre sans armes.

Culturellement persiste l’idée d’une violence créatrice, notamment reprise par les insurrectionnalistes (et certains catastrophistes), d’une violence révolutionnaire capable d’engendrer de nouvelles civilisations, cités, sociétés ; c’est l’aspect (ré)génération, générant, de la violence comme positive.

Mais la violence utilisée politiquement devient rapidement militaire. C’est le problème de la « transition ».

Il n’y a pas d’illusions à avoir quant à l’efficacité pas toujours réelle d’actions non violentes.

Le but recherché de ce type d’action est de lever la légitimité de la violence étatique, de renvoyer cette violence à son illégitimité. C’est un des aspects intéressants dans la non-violence que de montrer à l’opinion publique que la violence est bien du côté de l’Etat.

Du point de vue du contenu idéologique libertaire, la violence est une incohérence. Comment donner un contenu libertaire à la non-violence ?

La violence comme outil délégitime le but.
Il faut faire passer le message que le projet de société non violente ne peut pas naître d’actions clandestines violentes, terroristes.
[...]
Le terme de libertaire a été introduit contre l’idée de l’anarchie violente et de bordel (Gaston Leval).

Les actions non violentes peuvent être (doivent être) illégalistes ; l’occupation de locaux ou le sabotage peuvent être non violent, c’est ne pas confondre le but et les moyens. Il serait nécessaire de déterminer ce qui peut être spécifiquement anarchiste dans des actions non violentes, la position d’une opposition et donc du risque : légaliste ou non. Louis Lecoin a voulu modifier la loi, il est resté dans un cadre légal.

On doit agir sur les deux tableaux, légaliste pour améliorer les lois, les conditions de vie et illégaliste pour promouvoir le projet, il n’y a pas de contradiction.
[...]

Le piège du réformisme, c’est de s’emberlificoter dans le juridique en essayant de trouver des arguments légaux ; il ne faut pas se battre contre des lois ni les modifier mais les rendre inapplicables, c’était un des principes de l’ACNV : rendre la loi inapplicable ; on pourrait imaginer, par exemple, de saturer un fichier comme Edvige en demandant massivement son inscription et en multipliant les informations qui pourraient être farfelues… Voir des actions telles celles de l’armée des clowns en Allemagne (désamorçage).
[...]

La base de l’action c’est le pragmatisme : on ne peut pas dogmatiser c’est-à-dire appliquer l’idée de non-violence ou de violence à tous les contextes, toutes les situations, à tous les buts. L’action n’a pas besoin d’explication, de pub, de médiation, elle parle d’elle-même, sinon elle risque d’être dévoyée.

L’action non violente est à la portée de toute la société civile, de l’enfant au vieillard.

Oui, mais l’action directe non violente ne s’improvise pas ; elle demande une formation et la maîtrise par une pratique. Cf. le groupe « les désobéissants » qui proposent une formation aux tactiques de confrontations aux forces de l’ordre (par exemple la « tortue » etc.). Ensuite, c’est aussi l’expérience acquise au cours de ces confrontations qui permet d’avoir moins peur, d’apprendre un meilleur contrôle de soi, de ses réactions et de se souder ensemble plus fortement.
Une démarche pourrait faire suite à cette réflexion : proposer des formations aux techniques non violentes et de désobéissance mais l’expérience montre que les gens qui font ces formations ne les mettent pas en pratique…

La non-violence est-elle un outil actuel pour l’anarchie qui n’est plus porteuse d’action utilisant cet outil tel que les faucheurs d’OGM, sortir du nucléaire, RESF, les déboulonneurs de pub, les cercles de silence. Comment faire pour alimenter notre imaginaire collectif dans le but d’impulser une société nouvelle, quelles actions mener pour redevenir fier de notre projet et de sa mise en œuvre ?
Où en est « homo sapiens » ou comment l’homme se rêve.

Existe-t-il une notion de sacrifice et jusqu’où ? Est-ce qu’une société basée sur le sacrifice est plus enviable qu’une société basée sur la violence ?
Il ne s’agit pas de se sacrifier mais d’être en cohérence avec sa révolte et ses convictions, c’est aussi une question d’estime de soi…

Ce qui serait bien, c’est d’envisager dans notre futur des actions non violentes, type ACNV, sans oublier le risque qu’elle comporte et notamment la perte d’un quotidien connu et relativement douillet mais avec la joie d’agir en conscience et non pas de façon sacrificielle.

Bob

Sur la désobéissance, nous avons aisément cerné les différentes formes d’autorité qui amènent un individu à obéir au delà de ce que sa conscience juge acceptable (ou devrait juger... les critères d’une désobéissance « obligatoire » sont à géométrie variable, dans le temps et selon quel regard !).

La différence entre autorité et compétence permet de souligner l’importance du savoir pour établir son libre-arbitre : l’ignorance est un élément clé de la soumission. Pour autant, des individus instruits, mais bien formatés dans leur savoir, ne sont pas obligatoirement émancipés et peuvent même être totalement serviles à une doctrine, une secte, un individu. Il y a une dynamique de l’obéissance (ne pas se distinguer de la masse) comme de la rupture : un seul refus peut en déclencher bien d’autres.

L’obéissance s’explique en partie par un « dressage » très précoce, mais c’est insuffisant pour expliquer les comportements ultérieurs : nombre d’anarchistes ont eu une enfance très réglementée, à l’inverse des enfants éduqués de façon libertaire ne deviennent pas forcément autonomes.

L’importance des sanctions (réelles ou supposées) en cas de désobéissance joue un rôle, de même que l’environnement de chacun (pressions affectives, économiques, regard des autres, etc.) et ses dispositions psychologiques à un moment donné : le refus du conflit peut avoir bien des causes (paresse, lassitude, lâcheté, répulsion à s’opposer par empathie, besoin de plaire ou manque d’assurance par exemple)

À nous de cerner maintenant comment, dans l’action du groupe, favoriser les éléments qui peuvent déclencher chez nos concitoyens la prise de conscience nécessaire pour désobéir.

Les actions non violentes. Même s’il n’y a pas eu une vision complète des formes d’action non-violentes, l’expérience de l’Action civique non-violente donne un bon aperçu des différents aspects de cette démarche. Inutile de revenir sur les aspects religieux, par contre la démarche de dialogue, de respect de l’autre (soldat sous l’uniforme, tu restes un travailleur) est moins simple à régler. Peut-on être sincère avec ses ennemis de classe ? Faut-il l’être malgré tout, pour créer chez lui un malaise, une brèche ou s’engouffre le doute d’être du mauvais coté de la barricade ? La réponse à l’évidence est individuelle et circonstancielle : il est arrivé certainement à chacun de nous d’avoir un vrai dialogue avec un gendarme, un maire ou un préfet, y compris pour construire un rapport de force, mais dans certaines situations dialoguer devient insupportable.

Le risque majeur d’une démarche non violente, soucieuse en permanence de repousser toujours plus loin le déclenchement d’hostilités donc le seuil de rupture, c’est la collaboration.

En négociant honnêtement avec les autorités les modalités d’une manifestation, non seulement on verrouille sa dynamique avant de l’avoir lancée mais on trahit par anticipation la volonté des manifestants, qui selon les circonstances voudront aller bien plus loin (y compris de façon non violente). En annonçant à l’avance toute son action, on se prive de l’effet de surprise (pour une occupation de site, par exemple) ou l’on se jette dans la gueule du loup (fauchages) multipliant ainsi les risques de répression et facilitant le travail de l’appareil répressif (inculpations volontaires systématiques).

La lutte n’étant pas un jeu où chacun tient son rôle, fait son boulot, le danger est de légitimer ceux qui prétendent détenir une autorité sur nous. Ce n’est pas vraiment un rapport de force que nous devons rechercher : cela voudrait dire que chaque coté de la balance a une valeur (pouvoir-contrepouvoir).

L’objectif n’est pas l’alternance des forces au pouvoir mais la suppression de toute forme de pouvoir.

D’un autre coté, l’action non violente a de gros atouts. Elle permet au plus grand nombre de personnes de s’associer sans cas de conscience (mais pas sans crainte car les risques sont toujours là). Elle laisse la possibilité au pouvoir de céder sans perdre la face. Elle met en évidence, en cas de répression, de quel coté est la violence. Elle permet aux manifestants de mieux maîtriser leur action, de garder plus longtemps l’initiative et donc de progresser. Même si la spontanéité est généreuse, belle et joyeuse, la préparation indispensable d’une action non violente en fait un acte fort, réfléchi, signifiant (risque et éventuel problème : il y a les initiés, qui ont pensé à tout et ceux qui arrivent la fleur au fusil à la manif... formaliser ainsi les différents niveaux d’engagement peut être parfois inacceptable, surtout pour ceux qui refusent de s’organiser formellement). Et, bien sûr, principalement, de par l’éthique qui l’anime, d’être en cohérence avec nos idées, d’harmoniser les moyens avec la fin.

Pour certains d’entre-nous, le doute subsiste sur la radicalité réelle des actions non violentes, sur leur efficacité. Une réflexion demeure nécessaire sur la progressivité des luttes et des revendications, sur ce qui est subversif ou réformiste dans le sens contreproductif du terme, c’est-à-dire permettant au système en place de perdurer. Car en fait toutes nos luttes sont des tentatives de réforme, susceptibles d’être détournées, récupérées, même si elles vont dans le bon sens.

La violence. De même qu’on distingue une action non violente d’une action sans violence, il faudrait définir les différentes formes que prennent les actions violentes. En tout cas, étant un groupe tourné vers l’action publique, avec pour objectif la propagation des idées anarchistes et l’encouragement à leur pratique, toute discussion sur les groupes armés me semble hors sujet. Il me semble également que le groupe peut faire sienne la prise de parole de Jean sur la violence-révolte des jeunes : impossible pour nous de la condamner (petite réserve : il n’est pas certain que ce type de révolte soit toujours spontané, l’incitation à la violence peut être une manipulation, souvent du pouvoir en place pour justifier la répression, ou d’une opposition en mal d’audience pour renforcer sa cause).

La violence c’est d’abord celle de l’oppresseur et le fait d’y répondre par la violence se comprend aisément. Le débat est plus confus sur l’efficacité de la violence et nous avons, il me semble, revisité l’histoire de façon parfois assez surprenante.

Je n’ai pas gardé trace d’éléments précis sur l’éventuelle spécificité d’une action non violente anarchiste. [...]

En résumé, ce W.E. chaleureux n’a pas apporté de réponses définitives, mais un grand encouragement à poursuivre, de façon plus concrète, l’expérimentation des techniques de lutte pour l’émancipation individuelle et collective. L’accent a été mis une fois encore sur notre principal défaut : une théorie au poil dans un corps presque nu. À nous de l’habiller à notre idée, par des actes « raisonnables » à notre portée, un œil sur les étoiles et les deux pieds rivés au sol. Comme on fait de la prose sans le dire (et ce n’est pas toujours de la littérature !), je pense q’on peut développer des actions non violentes sans l’afficher au menu, ce qui évite des discussions stériles, des provocations et... d’annoncer d’éventuels changements de stratégie.

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